Qu'est-ce que la tricopigmentation ?
Née il y a une vingtaine d’années en Italie, la tricopigmentation a aujourd’hui conquis un grand nombre de personnes atteintes d’alopécie ou de calvitie.
Elle représente un excellent moyen de camoufler les zones clairsemées ou complètement dépourvues de follicules, par le biais d’un technique esthétique durable sans être complètement définitive.
S’appliquant aussi bien sur l’homme que sur la femme, la tricopigmentation ou SMP (Scalp Micro Pigmentation) offre une vraie alternative à la greffe, qu’elle peut également compléter.
Un travail minutieux et efficace
La tricopigmentation est un acte de dermopigmentation, que l’on réalise sur le cuir chevelu. Celui-ci nécessite un matériel adapté : pigments de haute qualité biorésorbables adaptés à la SMP, aiguilles stériles, machine de type dermographe.
La peau du cuir chevelu est la plus fine du corps humain, et contrairement aux autres zones de notre corps, elle ne dispose pas de couche graisseuse, c’est pourquoi le travail effectué en tricopigmentation doit être particulièrement minutieux.
La profondeur de pique doit être maîtrisée de manière à obtenir un résultat à la fois durable et esthétique, ce qui nécessite compétences et expérience.
La tricopigmentation n’est généralement pas douloureuse : l’acte se pratique en surface, et il ne déclenche généralement qu’un petit picotement. Néanmoins, chaque personne étant différente, les sensibilités peuvent varier également.
Dans quels cas peut-on pratiquer la tricopigmentation ?
La tricopigmentation se pratique dans deux cas précis :
- Une perte de densité : le cheveu est plus clairsemé au fil du temps, il perd aussi en épaisseur, en particulier chez les personnes atteintes d’alopécie. Grâce à une technique adaptée, il sera possible de créer un effet de densité, via la tricopigmentation.
- Une calvitie totale ou partielle : sur les zones où il n’y a plus du tout de repousse, il sera possible de venir créer un effet fraichement rasé grâce à la tricopigmentation. Ainsi, on pourra redessiner la ligne frontale, et venir dissimuler les zones où il n’y a plus de follicule, grâce à cette technique. Le résultat est saisissant !
Cette pratique a ses limites néanmoins, puisqu’elle ne remplacera pas une véritable repousse. On peut en revanche y avoir recours à l’issue d’une greffe capillaire, en complément.
Le but sera alors d’ajouter de la densité sur les zones qui en manquent.